Appellation Côte de Bourg

Un peu d’Histoire 

Dès le moyen âge, Bourg était un port viticole important et son vignoble d'estuaire s'est étendu au rythme de la vie et du commerce fluvial. C'est sur la rive droite de la Gironde, au nord du patchwork viticole bordelais, que l'appellation Côtes de Bourg a fait ses premiers pas.
Des pas conduits par des âmes fortes, car la population de Bourg se composait de marins, de pêcheurs et de vignerons. Des pas qui ont foulé un sol fait pour la vigne et une cité tournée vers le commerce.


Les historiens situent la vocation viticole de Bourg autour du IIème siècle, période où les Romains plantèrent le premier plan de « Vitis Biturica » désigné comme l'ancêtre du Cabernet. Les Romains avaient déjà compris que la richesse des sols, le climat et l'exposition des terres sur la rive droite du fleuve étaient propices à l'implantation du vignoble.


Et, jusqu'au IXème siècle, le commerce du vin s'est accompagné de celui de l'étain. Ce dernier s'est complété de celui de la pierre. Aujourd'hui, les lieux abritent d'anciennes carrières plantées là sur des couches calcaires. Elles conservent la trace de nombreuses galeries qui signent aussi la construction de Bordeaux. Cette donnée s'intègre dans le paysage et participe à l'histoire du vignoble puisque l'appellation alterne entre sols graveleux, limoneux, et argilo-calcaires.

Caractéristique AOC

L'AOC Côtes de Bourg, qui regroupe aujourd'hui 550 vignerons, a été créée en 1936 pour les rouges et en 1945 pour les blancs et s'étend sur quinze communes situées sur les coteaux qui surplombent la Dordogne et la Gironde.

Les quelques 4000 ha de vignes donnent en majorité des vins rouges, et dans une moindre mesure des vins blancs. La production annuelle traduit cette tendance puisqu'elle est de 200 000 hl pour les rouges et 1200 hl pour les blancs.

De même, c'est une partie réduite du vignoble qui est plantée en sauvignon, colombard, sémillon, et muscadelle pour l'élaboration des vins blancs secs même si certains blancs élevés en barrique se rapprochent des demi sec. Les plus grandes superficies sont destinées au merlot, cabernet sauvignon, cabernet franc ou malbec qui entrent dans la composition des Côtes de Bourg rouges.
Les Côtes de Bourg sont fidèles au marché national pour près de 85% tout en augmentant progressivement l'export 15%. A l'export, les principaux marchés se sont développés en Europe pour 72% notamment en Belgique, au Royaume Uni, au Pays Bas et en Allemagne. Pour les 28% restant, ces marchés sont axés vers le Japon et les Etats-Unis et plus récemment la Chine.

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